Passer directement au contenu

Seule en scène, Agathe/Yamina Meziani nous parle de son père à travers la Kabylie, et de la Kabylie à travers lui. Elle évoque les trajets en voiture, la musique trop forte, les blagues pas toujours drôles, les archives familiales, les légendes kabyles, et ce double prénom – Agathe ou Yamina, c’est selon.

À travers une série de récits morcelés, drôles ou poignants, elle recompose une mémoire fragmentaire et sensible, naviguant entre souvenirs d’enfance, liens familiaux complexes et héritage culturel. C’est une tentative de réconciliation sans pardon, un puzzle où l’intime et le politique se tissent à travers l’humour, le doute, et les silences.

Kabylifornie est une traversée entre les images qu’on garde, celles qu’on invente, et celles qu’on voudrait oublier. Avec tendresse et lucidité, Agathe Yamina cherche ce qu’on reçoit sans l’avoir demandé, ce qu’on choisit malgré soi, et ce qu’on transmet – parfois en le transformant.